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Des vacances en voiture ancienne sans panne
Rouler en voiture ancienne, c'est bien. Quand tout fonctionne c'est encore mieux. Comme chaque été, je pars en vacances à bord de ma Citroën CX break de 1982. Cette année, je suis verni : aucune panne en 3 000kms. Rien. Nada. Pas même un faux contact ou une ampoule grillée. C'est bien la première fois depuis 5 ans, qu'elle ne me fait pas de misères.
L'année suivant son achat, en 2006, le voyant "Stop" s'allume sur l'autoroute. Première expérience d'un dépannage. Merci l'assurance. Rien de grave : un relais de ventilateur grillé. Une pièce à 10 euros. Mais paf, quinze jours après, une fuite de LHM sur un tuyau de retour. L'année suivante, c'est l'alternateur qui rend l'âme suivi en 2007 par le démarreur. L'été dernier, alors que l'arrivée approchait, le véhicule commence à brouter pour s'arrêter quelques centaines de mètres plus loin, sur une aire d'autoroute. Pour la deuxième fois, la voiture termine sur une dépanneuse à la grande joie des enfants qui ont le droit de faire quelques kilomètres dans la cabine jusqu'au garage. J'avais prévenu l'assistance qu'il fallait une grosse berline break pour transporter toutes nos affaires. C'est une C5 Tourer qui nous a amené à bon port. Eh bien, il a fallu en laisser dans notre voiture car la capacité de ce break moderne est bien inférieure à notre vieille gimbarde. Cette fois-ci, c'est une impureté qui a bouché le gicleur du premier corps. Encore une panne toute bête. L'avantage avec toutes ces mésaventures, c'est que je collectionne les cartes de visite des dépanneurs et que je connais par coeur les implantations géographiques de nombreux garages, de magasins de pièces détachées et de casses. Et avec leurs horaires d'ouverture en prime. Il y aurait matière à écrire un guide.

Autant dire que, cette année, je n'avais pas le droit à l'erreur. Une bonne révision, le montage d'un allumage électronique et quelques outils afin de prévenir toute défaillance. Surtout que tomber en rade avec une machine à laver, des victuailles régionales diverses dans le coffre aurait été du plus mauvais effet. Il y avait donc une petite appréhension à prendre la route des vacances avec. C'est finalement le contraire qui s'est produit. Elle est même repassée à l'endroit où elle avait failli l'année dernière. Et sans broncher, elle ne s'est pas arrêtée cette fois-ci, poursuivant fièrement sa route jusqu'à bon port. J'ai repris confiance en elle. Elle ne demande plus qu'à repartir en vacances l'été prochain. Moi aussi.

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Essai Fiat 500 TwinAir : la revanche de l'essence
fiat 500 TwinAir.jpgBoudées, délaissées au profit du diesel, les motorisations essence tiennent peut-être leur revanche avec une toute dernière génération nettement moins gourmande et moins polluante. La Fiat 500 TwinAir inaugure sans doute une nouvelle ère pour ce carburant avec une consommation annoncée de 4 litres pour sa citadine.

Comment le constructeur italien est parvenu à un tel chiffre ? Tout d'abord en adoptant, comme bon nombre de constructeurs la voie du downsizing, c'est à dire une réduction de la cylindrée tout en gardant des performances identiques grâce à une suralimentation par turbo.
La firme turinoise pousse ce principe à l'extrême sur la Fiat 500 TwinAir avec un bicylindre de 900 cm3. Ensuite, ce bloc reprend la technologie MultiAir inaugurée sur l'Alfa Romeo MiTo qui optimise l'ouverture des soupapes d'admission et assure une meilleure combustion du mélange grâce à un système hydro-électrique. Celui-ci permet non seulement une augmentation de la puissance (jusqu'à 10%) mais aussi une diminution des consommations (jusqu'à 10%). Enfin, la citadine est équipée du système Start&Stop, histoire d'économiser encore un peu plus de carburant. Au final, elle est aussi performante que le 1.4 litres mais avec des consommations 30% inférieures.

fiat 500 TwinAir moteur.jpg

Nous avons pu essayer durant quelques minutes la version de 85ch. Au ralenti, le bruit du bicylindre rappelle le ronronnement du pot de yaourt des années 60 sauf qu'il est refroidi par eau et non plus par air.
Le véhicule n'ayant pas été testé dans des conditions normales de circulation, il est difficile d'évaluer ses qualités dynamiques, ses reprises et surtout ses consommations. Néanmoins, en mode normal, la petit Fiat monte vite dans les tours et le turbo entre en action pour la mouvoir sans aucune apathie. Le constructeur italien annonce des chiffres tout à fait honorables : de 0 à 100km/h en 11 secondes et une vitesse maximale de 173 km/h.

Le mode éco qui a servi à l'homologation des consommations s'active par un bouton situé sur Miniature de l'image pour Fiat 500 TwinAir bouton eco.jpgla console centrale. Le couple passe alors à 100 Nm contre 145 Nm en mode normal ce qui entraîne inévitablement des accélérations moins franches. Le modèle essayé était équipé d'une boîte manuelle à 5 rapports. La firme du Lingotto revendique une consommation mixte de 4,1 litres et des émissions de CO2 de 95g. La boîte robotisée Dualogic fait encore mieux (4,0 litres et de 92g de CO2). Ce qui permet d'être éligible au bonus maxi de 1 000€. Toujours plus fort, le constructeur italien planche sur une Fiat 500 TwinAir hybride qui consommerait seulement 2,8l tout en rejetant 70g de CO2.
La Fiat 500 TwinAir sera disponible dès septembre y compris sur le cabriolet. Deux autres versions de 65 et 105 ch arriveront plus tard.